Le Coquillage au Château Richeux
Début septembre, le chéri et moi-même avons déjeuné au restaurant Le Coquillage au Château Richeux, tenu par le chef Olivier Roellinger (que j’estime beaucoup). Je vous emmène avec moi déguster de succulents mets face à la mer ♡
Le Coquillage au Château Richeux
Un restaurant étoilé au guide Michelin
Voici la seconde fois que j’ai la chance de tester un restaurant étoilé au guide Michelin (le premier fût Le Château de Sable). Que j’aime ces restaurants où la cuisine devient un art à part entière, une recherche continuelle de la saveur, un travail de précision à toute épreuve où rien est laissé au hasard.
Je connais le restaurant Le Coquillage depuis des années. Tout d’abord, parce qu’il se situe non loin de la maison de mon enfance. Ensuite, parce que j’y ai mis plusieurs fois les pieds… sans toutefois y manger. Mais comment cela se fait-il ?
La réponse est toute simple : étudiante, j’ai été plongeuse au Coquillage le week-end (sacrée ligne dans le CV…). Je voyais les légumes passer à la casserole, les crustacés se faire éplucher, les desserts prêts à monter en salle… J’étais comme cette petite souris dans les coulisses d’un grand spectacle. La tâche, bien qu’ingrate, ne m’a jamais rebuté. C’était mon job étudiant et puis j’avais ce privilège d’assister à ce que personne n’a l’habitude de voir. J’ai adoré cette expérience. J’ai donc connu le brouhaha des cuisines du restaurant Le Coquillage avant – ENFIN – huit ans plus tard, pouvoir mettre les pieds sous la table dans ce restaurant distingué par une étoile au Guide Michelin qui me tentait tant.
Le Coquillage & la mer
Le Château Richeux, villa datant des années 20, surplombe la baie du Mont Saint Michel. Dans les jardins, nous avons une vue imprenable sur la baie. Ce jour de septembre, il faisait tellement beau ! Nous voilà assis sous le soleil, sur une petite table en bois. Vue sur mer. BIM. A gauche : Cancale. A droite : la silhouette du Mont Saint Michel se laissait aisément dessiner. Et au loin : la côte normande. Un formidable panorama !
Nous avons eût la chance de prendre l’apéritif sous le soleil avec cette vue sur mer vraiment incroyable. Les premières minutes ont été relativement silencieuses. Nous étions trop obnubilés par le côté paisible de cet environnement et ce paysage qui s’offrait à nous.
Au menu pour l’apéritif : coupe de champagne & mises en bouche présentées dans des berniques. Excellents !
Une cuisine entre Terre et Mer
Pour le repas en lui-même, nous avons mangé à l’intérieur. La salle est tellement classe. Des boiseries au mur, des tables rondes aux nappes immaculées, des chaises design mais se fondant parfaitement dans le décor. L’ambiance n’est pas guindée. Juste chic. Nous avions une jolie table vue sur mer, ce qui nous a permis à tous les deux de profiter du paysage, tout au long du déjeuner.
Il ne fait aucun doute que le chef Olivier Roellinger s’inspire de cet environnement maritime pour puiser l’inspiration de ses plats. Né à Cancale, et bien que grand voyageur, le chef est toujours resté fidèle à sa terre natale. Proche des producteurs locaux (mon beau frère, maraîcher, en sait quelque chose puisqu’il a la chance et l’honneur de lui fournir certains de ses légumes), Olivier Roellinger sait mettre à l’honneur les produits de son pays. Réputé pour sa cuisine à épices, le chef nous a proposé des mélanges originaux et étonnants, mais jamais ultra-osés.
Au menu (nous avons pris le menu « Le Grand Choix de la Baie ») (les photos des plats ont été prises vite fait avec mon téléphone, je n’ai pas osé dégainer mon reflex et pourtant j’aurai adooooré shooter correctement ces plats) (cela vous donnera néanmoins un bon aperçu) :
- Pour l’entrée, j’ai pris un bar de ligne à cru, vinaigre de prunelier sauvage et capucines & le chéri : les huîtres aux aromates et épices : algues et sarrasin grillé, citron confit et poivre « à la mode de Paris ».
- Pour le plat, j’ai choisi un blanc de barbue grillé sur le feu de bois, algues malouines, tomates et « poudre à braises » et le chéri : le pigeonneau d’Olivier Renault, acidulée de cassis du jardin et gomasio celtique.
Grâce à ces plats, j’ai pu (re)découvrir de nouvelles saveurs. J’ai trouvé la cuisine généreuse, pleine de saveurs et de découvertes (la baguette celtique : testée et approuvée !). Un vrai moment de partage !
Et le dessert ? Alala si vous saviez… Au Coquillage, ils appellent cela « La roulante des gourmandises rassurantes et étonnantes ». Et c’est totalement ce dont il s’agit. Une dizaine de desserts sont proposés sur un grand plateau à roulettes et sont servis directement aux clients par le pâtissier lui-même. On y retrouve aussi bien des classiques (le mille-feuille, le dessert signature d’Olivier Roellinger, la tarte au chocolat-caramel beurre salé, les profiteroles…) que des mets plus originaux (pêches et glace curry, glace à la fleur de sureau…). Inutile de vous dire que je n’ai pas tout goûté mais je me suis fait plaisir quand même ! J’ai tout aimé mais je peux vous avouer que mon petit faible revient au succulent Paris-Cancale ! ♡.
Après le repas, nous avons pris notre café dans les jardins (le meilleur de ma vie, sérieusement !). Puis, nous nous sommes promenés dans les alentours : le potager celtique, le jardin boisé, la cour qui abrite un four à pain, le point ornithologique, etc. Un vrai moment de calme et de repos.
Accomplir un petit rêve…
Je mets les pieds dans le plat : ce n’est pas le tarif qui m’a freiné pour tester Le Coquillage (amatrice de cuisine, cela me fait plaisir de temps en temps de m’offrir et de partager un moment gourmand – et curieux – dans un bon restaurant). Niveau accessibilité, les prix des menus ne sont pas exorbitants. Cependant, loin de moi l’idée de vous dire que nous pouvons tous nous le permettre. Oui, c’est clairement un budget. Pour ce menu, par exemple, le prix était de 68 euros (hors apéritif et boissons). Cependant, pour tous les fans de cuisine, je ne peux que vous conseiller de vous offrir de temps à autre ce petit plaisir des papilles qui, lorsqu’il est simple et partagé, devient un véritable moment privilégié. Un instant de bonheur à croquer à pleines dents.
Peut-être n’aurais-je pas franchi le pas de si tôt si on ne nous avait pas offert ce joli cadeau de Noël (merci mamoune et soeurette de nous avoir permis de prendre ce temps et de réaliser ce mini rêve). Aujourd’hui, je préfère aussi bien recevoir ce genre de cadeau (= un instant de vie) plutôt qu’un objet matériel qui sera possiblement relégué au placard trois mois après l’avoir eût dans les mains pour la première fois. Toujours est-il que cela faisait des années que j’avais envie de tester ce restaurant, situé non loin de chez moi & qui plus est, de partager ce joli moment avec l’homme qui partage ma vie. Voilà une chose de plus de coché dans la TO DO LIST 2017 ♡.
Cette escapade dans le coin de Cancale vous a-t-elle plu ? Êtes-vous, vous aussi, admirative de la cuisine des grands chefs, comme celle d’Olivier Roellinger ?
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