Je viens de terminer la lecture de Constellation d’Adrien Bosc. La lecture se fait tour à tour la passe entre fiction et réalité, entre inconnu et connu, entre lenteur des faits et pression des sentiments.

Constellation – Adrien Bosc

Entre fiction et réalité
L’auteur nous fait revivre le crash du Constellation, ce nouvel avion d’Air France parti de Paris le 27 octobre 1949 et qui devait se rendre à New-York le lendemain.
Le 28 octobre 1949, l’avion ne répond plus. Il s’écrase en plein milieu des Açores.

Entre inconnu et connu
A son bord : 37 passagers. Quelques personnes célèbres comme Marcel Cerdan, boxeur et amant d’Edith Piaf, Ginette Neveu, grande violoniste… mais aussi des anonymes, bien sûr.
L’auteur fait revivre les âmes de ces passagers du Constellation et tisse une toile à partir de ces destins croisés. Pourquoi se sont-ils assis dans cet avion ? Et pourquoi d’autres, qui devaient prendre place à bord de l’avion maudit, ont-ils échappé au drame ? Sûrement une affaire de bonne étoile…

Entre lenteur des faits et pression des sentiments
Les portraits défilent. Le lecteur passe d’une anecdote à une autre, se prend d’amitié pour la personne dont le portait est dépeint, puis il passe à un autre destin. Rapide, comme une étoile filante. « Constellation » revient également sur l’accident en lui-même et l’enquête qui s’en suivit.
A l’image des turbulences ressenties dans un avion, la lecture peut s’avérer quelque peu déstabilisante sur le départ. Puis, le voyage au cœur des pages se fait plus confortable pour le lecteur, peut-être habitué à l’inconfort, puis il se perd dans les méandres du récit, comme dans des nuages. Près des étoiles. Là où brille les âmes du Constellation.

Je vous invite à lire ce livre, qui saura vous transporter, assurément.

Connaissiez-vous ce livre avant de lire cet article ? Ce titre pourrait-il faire partie de vos prochaines lectures ?