En mars, j’ai…
Le mois de mars s’est envolé. Il nous a échappé. Comme du sable entre les mains. Touché. Coulé. Un mois bien particulier pour chacun d’entre nous. Un goût de printemps inachevé. Confinés. Il est difficile de trouver les mots en cette période particulière, car nous sommes tous dans des situations différentes, à juger avec nos prismes personnels. La réalité n’a plus de place dans cette vie temporairement décousue. Le temps saura rapiécer les douleurs.
Ces moments. Tantôt très difficiles, voire dangereux, tantôt plus faciles, quand on apprend à relativiser. Quoi qu’il arrive, la vie continue. Avec ou sans nos proches. De près ou de très loin. Alors, il est de mise, pour équilibrer la balance de nos coeurs lourds, de compter sur la légèreté. Car oui elle est permise. Plus que jamais soudés pour faire naitre le beau. La solidarité. L’amour. L’unité. Parce que de là où elles se trouvent, nos étoiles – mon étoile – doivent être fières de voir que l’on avance, avec force et courage. Sans oublier de sourire. A cette vie qui nous donne sans cesse des leçons. Les grains de sable du sablier continuent de s’écouler. Touché. Coulé.
