Un mois sans sucre : le journal

un mois sans sucre

Comme vous le savez si vous avez lu cet article où je vous annonce mon nouveau défi, j’ai débuté mon mois sans sucre il y a une semaine. Je pensais vous écrire à ce propos seulement dans un mois, pour le bilan. Mais je ressens le besoin d’écrire chaque jour mon ressenti. Alors, j’ai décidé de vous publier « mon journal » sur mon mois sans sucre, afin que vous puissiez suivre un peu l’expérience car vous avez été nombreuses à m’avoir encouragé et écrit (d’ailleurs, un grand merci pour cela  !). J’actualiserai régulièrement cet article et, bien entendu, quand l’heure sera au bilan, j’évoquerai les plus et les moins ainsi que mon ressenti suite à ces 30 jours sans sucre. Bonne lecture !

Un mois sans sucre : le journal

Un mois sans sucre : semaine n°1

Jour 1 : Lundi 02 avril

Mon premier jour du défi se déroule un lendemain de soirée chez des amis et qui plus est le lundi de Pâques. Autant dire : je n’ai pas choisi le jour le plus simple !! Je n’ai pas été tenté par la brioche au Nutella du matin : 1 bon point. De toute façon le Nutella, j’ai réussi depuis quelques temps à lui résister. Ouf. L’épreuve du petit-déjeuner est passé.

En balade, on s’arrête prendre un café. Je ne le sucre jamais. Par contre, j’ai donné au plus gourmand de la tablée – avec regret – la petite madeleine qui accompagnait ma boisson chaude. Cette petite douceur qui semble si innocente lorsque l’on ne fait pas attention à elle… Je me rends compte que, seulement quelques heures après le début de mon défi, ma petite tête de Calimero avait déjà fait surface. Première petite déception de la gourmande que je suis. Mais tout va bien au fond. Je me sens forte et motivée ! Ce n’est pas une petite madeleine industrielle qui va me faire craquer !

A midi : c’est sushis. Mais pas pour moi ! Et oui, le riz est préparé avec du sucre… Dommage. Ce sera donc une assiette salade gourmande pour ma part. Et ça me va très bien.

Dans l’après-midi, entre deux besognes chez moi, je passe devant l’œuf de Pâques déjà entamé. Machinalement, je me surprends à tendre la main pour en chipper un bout. Je me rends compte que finalement, je n’en ai même pas besoin ni même envie ! Un réflexe décelé que je dois désormais maîtrisé.

La première journée se passe plutôt bien.Je gère les différentes situations et le chocolat ne me manque pas… encore !

Jour 2 : Mardi 03 avril

Première journée de travail de la semaine qui débute avec des pancakes au lait d’amande préparées la veille et de la purée d’amandes. La journée file correctement, sans tentation particulière (ni même avec les chocolats qui trônent fièrement sous mes yeux). Je termine la journée avec mon deuxième footing… de l’année. La motivation est toujours présente !

Jour 3 : Mercredi 04 avril

Au menu du matin : petit dej’ salé. Royal ! Oeuf, bacon, le restant de pancakes et de la purée d’amandes. Je me sens dans la peau d’une sportive en carton !!!

Le midi en allant à la boulangerie prendre un sandwich, je me suis confrontée aux jolis petits desserts : viennoiseries, yaourt aux fruits, muffins… Ce sur quoi je craquais la moitié du temps : je dois m’y refuser. Allez, courage, ce n’est que partie remise (ou pas ?!).

Le chocolat commence à me manquer. J’avais pris l’habitude de manger un ou deux carrés de chocolat chaque soir, avec ma tisane. Mais il faut continuer les efforts, pour le moment, tout roule.

Jour 04 : Jeudi 05 avril

Rebelote avec le petit dej’ salé qui me fait tenir une bonne partie de la matinée sans fringale, et me fait plaisir, surtout. Je ne ressens donc pas de frustration, et ceci est un paramètre essentiel. Car je ne me suis pas lancée dans ce mois sans sucre dans un souci de perdre du poids ou dans une optique « régime » (vous savez que je n’aime pas ce terme si vous avez lu mon article sur le rééquilibrage alimentaire). Il est donc hors de question que je m’affame ou que je ressente ce sentiment de privation.

Pour les snacks, j’ai un pot de graines, noix et raisins secs dans lequel je pioche quelques fois dans la journée, et des pommes bio, et… du thé, mon allié !

En soirée, je cuisine un gâteau au chocolat pour la soirée du lendemain. Il a été difficile de ne pas lécher la cuillère ou de manger un petit carré de chocolat tout en préparant le dessert (ce que je fais toujours !!). J’ai regardé longuement la cuillère du chocolat, mais le combat m’a été remporté haut la main…. Ouf. Par contre, l’odeur de chocolat qui embaumait l’appart m’a vraiment plu. Pas frustrée (bon ok, « pas trop »…).

Jour 05 : Vendredi 06 avril

Quand la gentille stagiaire fête son dernier jour de stage et apporte les viennoiseries toutes chaudes venues tout droit de la boulangerie… A portée de main, j’avoue avoir regardé le sachet à plusieurs reprises et les avoir humé en rêvant doucement de les tremper dans un bon café bien chaud (oui, oui en vrai !! :-D).

Après une journée de travail, place à la soirée chez des amis. Je refuse les canapés toasts et me régale avec les bâtonnets de carottes / houmous au basilic. Jusqu’au moment où j’ai enfin la curiosité de regarder « au cas où » les ingrédients de la sauce. Ô malédiction : la recette contient du sucre !! Oui, le houmous au basilic industriel contient du sucre… Une « belle » découverte. Alors je me rétracte sur le fromage, une valeur sûre (et encore ?!). Bon par contre, je dois bien avouer avoir pris l’apéro. Là-dessus, c’était conscient et ce fût une première entrave volontaire.

A l’heure du dessert, j’ai refusé à contre-cœur (mais vraiment !) la belle assiette de desserts fait-maison et avec amour par les amis. Cookies, muffins, gâteau au chocolat… Ce devant quoi je ne résiste jamais, et pour lesquels j’en prends « plutôt trois fois que deux » (oui, pire que « plutôt deux fois qu’une »). (Il m’arrive de n’avoir plus aucune limite avec les gâteaux fait-maison).

Premières difficultés. En « société », il est vraiment plus compliqué de résister au sucre. Il est partout !

Jour 06 : Samedi 07 avril

Petit déj’ chez les amis. Un thé dans le verre. Rien dans l’assiette. Je refuse l’éclair au café qui m’est proposé.

Le midi : repas thaï. Je choisis une salade de crudités et des pad thaï + bœuf saté. Je refuse le thé glacé sucré ou l’eau de coco, qui contient du sucre. J’ai l’impression d’agir en bon élève. Quand, quelques heures après le repas, le doute se réveillant : je découvre que les recettes du pad thaï et du bœuf saté contiennent tous deux… du sucre ! Et ça franchement, j’aurai dû le deviner… Fail.

En soirée en famille, je refuse les gâteaux fait-maison qui accompagne la tisane du soir. ça commence à être un peu difficile. Mais mon thé reste mon plus bel allié !

Jour 07 : Dimanche 08 avril

Le jour où tout a basculé.

Passage à la boulangerie. J’achète un pain au chocolat au chéri. Du pain complet pour moi. J’adore les tartines beurrées. Alors, la frustration n’est pas encore trop grande.

Pour le déjeuner : repas de famille au restaurant. Je me doutais que ce jour allait être compliqué. Et cela n’a pas manqué. Je ne suis pas parvenue à dire non. De toute façon, le repas était commandé en avance. Cela aurait été ultra malpoli de laisser son assiette pleine sous prétexte que « madame fait son défi sans sucre ». Plus d’une aurait affirmé son choix. Certains y verront une faiblesse. D’autres, comprendront. De mon côté, je n’ai pas été à l’aise avec moi-même dans le sens où, effectivement, je n’ai pas tenu ma promesse mais franchement, c’est une décision bien assumée et oui j’ai pris le temps de déguster le gâteau d’anniversaire et mon cocktail apéritif ^^.

Semaine 1 : le bilan

Après 7 jours sans sucre, le bilan est mitigé. J’ai déjà rencontré des échecs, assumés ou insoupçonnés. Une chose est sûre : le sucre est partout. Dans le houmous industriel à l’apéritif, dans les cocktails lorsque l’on trinque avec les amis, dans un gâteau d’anniversaire que l’on déguste pour fêter un cap d’âge… Le sucre est intimement lié aux événements sociaux et cette première semaine m’a clairement fait remarquer ô combien il était bien plus difficile de refuser le sucre « en société ».  Le fait de refuser le sucre m’a parfois donné l’impression d’éviter le plaisir voire même cette idée de partage intrinsèque aux mets sucrés (alcool, gâteaux…) : le thé & ses petits gâteaux en famille, le verre de retrouvailles avec les amis, le gâteau d’anniversaire d’un proche, les viennoiseries ramenés gentillement pour le dernier jour du stagiaire… Il m’a été difficile de refuser sans culpabiliser. Refuser, c’est comme décevoir la personne qui a mis tout son amour à préparer un bon met. C’est comme se couper d’un petit bout de bonheur représenté par « quelque chose qui se mange et qui est sucré », synonyme de douceur. C’est finalement davantage le fait de se couper de ce petit moment de partage qui me fait le plus culpabiliser, au-delà du plaisir gustatif. J’ai rarement refusé cette touche de sucré, dans « mes liens sociaux », et j’apprends à refuser. C’est tout nouveau pour ma part.

Encore une fois, je ne fais pas ce défi dans le but de perdre du poids, mais dans un objectif de bien-être. Je teste également mon mental. Suis-je capable de résister ? Vais-je mieux me sentir ? Suis-je dépendante du sucre ? Vais-je me goinfrer de sucre en cachette tellement je serai en manque ? Voilà ce que je souhaite découvrir durant ce mois.

Cette première semaine n’aura pas été parfaite. J’apprends.

Un mois sans sucre : semaine n°2

Jour 08 : Lundi 09 avril

Je constate que je n’ai pas très faim en ce moment (ce qui est assez rare pour être souligné). Est-ce que le sucre attire le sucre (= la gourmandise) ? Ou est-ce simplement une question de niveau de stress, reprise du sport, ou autre ? A vérifier au cours de ce mois.

Jour 09 : Mardi 10 avril

Quand tu te fais leurrer.

J’ouvre une boite de sauce tomate et, par acquis de conscience, m’empresse de lire l’étiquette au cas où. Bingo ! La sauce qui parait sans additifs contient du sucre (marque Barilla, pour info). J’avais un autre pot de sauce tomate bio : elle ne contient pas de sucre. Je constate que l’ajout de sucre est vraiment l’apanage des industriels : soupe en brique, sauce tomate, tartinade de légumes… Je constate que les marques bio n’en ajoute jamais, versus les industriels…

Jour 10 : Mercredi 11 avril

Tout roule :-).
Je vais reprendre le sport en salle, je suis trop contente. Et cela me motive bien pour maintenir cette alimentation saine et sans sucre !

Jour 11 : Jeudi 12 avril

Le magazine 60 Millions de Consommateurs vient de sortir un hors-série « Ces aliments qui nous empoisonnent ». Tiens, tiens, voilà qui fait un bel écho à mon expérience sans sucre… Le dossier fait un focus sur les additifs ainsi que sur la présence de sel et de sucre dans les aliments, même les plus insoupçonnés. Je vais me le procurer et je pense en apprendre encore beaucoup… Une chose est sûre : pour manger sain et éviter une alimentation déviante, il faut fuir un maximum les produits transformés ! C’est vraiment à savoir et à appliquer. J’espère que ce dossier, qui est une véritable mise en lumière étant donné sa médiatisation, va pouvoir faire ouvrir les yeux à la plupart…

Jour 12 : Vendredi 13 avril

Réflexion du jour : j’aurai dû me fixer dix jours de défi.

Jour 13 : Samedi 14 avril

J’ai eût le malheur de repenser à l’association brioche-carré de chocolat. Et cette idée a du mal à quitter mon esprit… Aujourd’hui, c’est vraiment la première fois que le sucre me manque. Vraiment. La plaquette de chocolat aux amandes caramélisées qui trône fièrement dans le placard me fait saliver. J’ai vraiment envie d’une part de gâteau pour mon goûter. Une véritable envie. Une vraie gosse aussi… Mais je ne tape pas encore du pied, tel un caprice de petiot. J’avale un café (et une tartine beurrée) et hop, je m’occupe de nouveau. Pas de place pour le sucre ! Je ne craquerai pas.

En soirée chez des amis, le premier barbecue de l’année n’a pas été l’occasion d’ingurgiter du sucre grâce à des préparations maison (houmous, salade composée, légumes, brochettes de viande…). Mission réussie !

Jour 14 : Dimanche 15 avril

Un bon footing en matinée et les envies de sucre s’éloignent. Je suis restée bien occupée dans la journée.

Au Salon du Tatouage de Brest, on se pose pour boire un verre. Coca, bière ou jus d’orange. Je commande un jus. Il est sans sucre ajouté. Nickel !

En soirée, la tablette de chocolat me fait toujours de l’œil mais je résiste et lui dit « à très vite » !

Semaine 2 : le bilan

La deuxième semaine s’est avérée plutôt positive. J’ai fait face à plus d’envies mais ai moins rencontré de difficultés. Il est encore trop tôt pour émettre un quelconque bilan concernant mon bien-être, mon poids ou encore l’amélioration de ma peau, mais je sens que je suis sur la bonne voie. Côté humeur, aucun changement. Quand certains stoppent leur période sans sucre pour cause d’irritabilité, je touche du bois, pour le moment, je n’ai constaté aucune saute d’humeur. Alleluia.

A la moitié de mon expérience, je comprends que je peux résister face à la tentation. Que j’ai quand même un minimum de volonté (finalement !) pour résister aux mets sucrés. Me voilà rassurée, et toujours aussi motivée.

Un mois sans sucre : semaine n°3

 Jour 15 : Lundi 16 avril

Avec des subterfuges, je continue de me faire plaisir. C’est notamment le cas avec ma nouvelle recette de pancakes au lait d’amande (que je vais vous poster très rapidement sur le blog tellement c’était bon !). Tartinées de purée d’amande, c’est le petit déjeuner parfait et ça me donne l’impression de manger « sucré ». Le combo parfait !

Jour 16 : Mardi 17 avril

Bilan de la journée : un sans faute ! J’aurai aimé vous écrire cela de nouveau, mais en réalité, j’ai mangé 1 biscuit en début de soirée… Olala, ce n’est pas bien ! Il était tard, encore au travail, avec le poids de la journée sur les épaules. Et c’est bien à ce moment là précis que je suis vulnérable côté gourmandise. Après deux semaines d’effort, ma bonne conscience a changé de bord. Ma gourmandise a pris le dessus le temps de quelques secondes. Aveu de faiblesse. Je trouve que c’est tellement bête d’avoir craqué… Mais j’en ai mangé un seul. Pas deux ni trois. Un. ça compte ? Oui, il faut le dire : c’est un échec. Il n’y a pas grand chose à ajouter. Il faut accepter et rebondir. Demain sera meilleur ! 😉

Jour 17 :  Mercredi 18 avril

Pas de craquage à l’horizon. Keep going !

Jour 18 : Jeudi 19 avril

Le soleil est au zénith. J’ai déjeuné en terrasse à l’extérieur. Je ne craque pas sur les bons desserts à la crème de mascarpone ou autre mousse au chocolat. Je me réserve sur le dessert et prend une entrée (salade de betteraves au chèvre) et un plat (buddha bowl version orientale).

Puis le soir, après une conférence, j’évite l’apéritif. Mission accomplie pour la journée.

Jour 19 : Vendredi 20 avril

L’heure du week-end approche. Trois jours en famille. Autant dire, que les tentations seront grandes (j’ai une famille de gourmands <3). Je suis off aujourd’hui. Je vais au sport le matin. Je me prépare un smoothie agrémenté de spiruline en poudre. Puis, je prends la route direction Saint-Malo. Le midi, c’est viande et jardinière de légumes maison. Parfait.

L’après-midi, j’emmène le goûter à mon petit neveu. Pains au chocolat. J’ai failli craquer. Mais j’ai remplacé la viennoiserie par des tartines pain complet / compote sans sucre ajouté. Je sauve la mise. Par contre, j’ai bu un jus d’abricot avec sucre ajouté. Oups…

Jour 20 : Samedi 21 avril

Je suis aux fourneaux ce midi. Au menu : filet mignon à la crème de curry, abricots secs et noix de cajou, et riz basmati. La cuisine maison, il n’y a que ça de vrai !! Et en dessert, je leur ai préparé mon banana bread. J’y ai laissé le sucre complet et en ai mangé une petite part pour le dessert… Première fois que je goûtais de nouveau du chocolat après 20 jours sans.

Jour 21 : Dimanche 22 avril

J’ai commencé à lire le hors-série de 60 millions de consommateurs dont le thème est « Ces aliments qui nous empoisonnent ». Sucre, additifs, matières grasses, sel…  Le dossier est bien documenté. Si vous avez l’occasion de mettre la main dessus, je vous le recommande, c’est vraiment intéressant et… alarmant.

Semaine n°3 : le bilan

Encore une fois, c’est « en société » (entendez, avec la famille et les amis) que les tentations sont les plus grandes. Seule, en semaine, à la maison, au travail… J’arrive à contrôler. Mais le week-end en repas de famille par exemple, c’est beaucoup plus compliqué. Mais j’arrive de mieux en mieux à dire non au sucre. Et ça, c’est un grand pas. Celui que je souhaitais faire. Il y a encore beaucoup de route à faire, mais je sens que le changement s’opère. Et lorsque je mange un plat sucré, c’est en toute conscience que je le fais (et en plus petite quantité – pensée pour le banana bread maison de samedi…). Je ne me fais pas avoir par le sucre caché, je suis devenue la Sherlock Holmes des étiquettes alimentaires : je les déchiffre et démasque les méchants sucres !

Et bonne nouvelle pour cette troisième semaine sans sucre : le changement se voit aussi sur ma silhouette (yahou). Je sens que j’ai fondue. Je le sens dans mon pantalon test (je ne me pèse jamais). Et côté qualité de la peau, je constate que mon teint est moins terne. C’est drôle car, en toute sincérité, il y a deux semaines, j’avais du mal à définir ce que l’arrêt du sucre avait changé sur moi. Aujourd’hui, une semaine après, j’ouvre les yeux sur ces modifications. Elles ne sont pas flagrantes (je n’ai pas perdu 10kg et ma peau n’est pas celle d’un bébé) mais, c’est bon je peux vous le dire, les résultats sont probants, et ça me motive vraiment (non pas à arrêter définitivement le chocolat) mais bel et bien à continuer mes efforts pour en manger moins et diminuer sacrément le sucre dans mon quotidien.

Un mois sans sucre : semaine n°4

 Jour 22 : Lundi 23 avril

Un an dans son entreprise, ça se fête ! J’ai emmené mon gâteau fétiche : le banana bread bien sûr ! Ce gâteau a l’avantage d’être sucré grâce à la banane et ne nécessite donc pas un grand ajout de sucre pour qu’il soit « parfaitement parfait ». Pour cette recette j’ai ajouté 40g de sucre complet pour une double dose (voir la recette de mon banana bread), ce qui reste raisonnable. J’en ai pris une part pour fêter ma première bougie… Craquage raisonnable !!

Jour 23 : Mardi 24 avril

RAS. Je compte les jours avant de croquer de nouveau dans un carré de chocolat mais je sais déjà que ma consommation de sucre sera bien moindre qu’il y a un mois. Et voilà un soulagement quant à l’intérêt de ce mois sans sucre.

Jour 24 : Mercredi 25 avril

Depuis fin mars, je commande une partie de mes produits bio sur le site Kazidomi. Une vraie mine d’or ! Et pour vous aiguiller vers les produits sans sucre, le site dispose d’un système de filtres performants dont la rubrique « Produits sans sucre ».

Jour 25 : Jeudi 26  avril

L’application mobile YUKA m’aide au quotidien à repérer les qualités nutritionnelles des aliments que j’achète. Je l’utilise très régulièrement depuis le début de mon mois sans sucre. Une vraie aide ! Une fois l’appli téléchargée, vous scannez le code barre sur le paquet et hop, YUKA vous donne une note globale sur le produit sur 100 et une appréciation (mauvais, excellent, etc) avec un système de feu rouge, orange et vert. De plus, on peut y voir clairement les doses de sel, sucre, protéines, etc, et ainsi pouvoir vérifier que le produit est vraiment sain… ou pas.

Jour 26 : Vendredi 27 avril

Le mois sans sucre, combiné avec la pratique de sport plus soutenu, m’a clairement fait perdre quelques kg, centimètres notamment au niveau des cuisses. Et on peut dire que ça motive !!

Jour 27 : Samedi 28 avril

Week-end en famille : j’arrive de mieux en mieux à refuser les gâteaux qui me sont proposés. Un grand pas pour la gourmande que je suis…

Jour 28 : Dimanche 29 avril

Le mois sans sucre est officiellement clôturé. Soulagement ? Oui et non. J’ai adoré faire cette expérience. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses concernant l’ajout de sucre dans les aliments mais ce fût également un bon challenge de moi à moi. Bec sucré par excellence, je suis passée par des hauts et des bas. Mais je suis satisfaite et assume tous mes travers. A l’heure actuelle, j’ai mangé une viennoiserie au petit-déjeuner mais ne me suis pas jeter sur le chocolat. Ce qui auparavant était l’habitude du soir (le carré de chocolat en fin de repas – je prends rarement un dessert surtout le soir) va certainement devenir un geste plus occasionnel. C’est un des exemples et apprentissages de ce mois sans sucre. Il y en a pleins d’autres. Je me laisse quelques jours de recul puis je reviens vers vous rapidement avec un article bilan et vous livrera mes 10 conseils pour réussir un mois sans sucre, afin que vous puissiez tester l’expérience à votre tour si cela vous intéresse.

Je suis complètement transparente dans mon expérience, avec vous. Je vous partage mes réussites et mes craquages. N’hésitez pas si vous avez des questions et si vous souhaitez que je fasse un focus sur un élément que je n’aurai pas abordé.

Et encore merci pour vos messages d’encouragement !!

A très vite <3

 

no sugar, un mois sans sucre

Commentaires (12)

  • L’hernault Rouliere

    BRavo Elodie!!! Je m’y suis mise depuis 5 jours j’ai craqué aujourd’hui devant le salon crêpes avec pâte à tartiner… mais comparé à avant c’est énorme la différence de contenus de mes repas… courage on va y arriver!!!!

    • Merci Harmonie pour tes encouragements ! Ahaha j’avoue, trop dur de résister aux crêpes-chocolat (olala comme j’en ai envie là ^^). C’est déjà super d’avoir testé et d’avoir réussi à éviter le sucre pendant 5 jours !!

  • Hello ma belle !

    Déjà, je voulais te dire que tu es courageuse. Ne plus manger de sucre c’est un véritable défi et je pense que tu le ressens chaque jour. Du moins, tu transmets bien tes difficultés et tes réussites dans ce petit journal. Personnellement, je ne pense pas être capable de supprimer totalement le sucre de mon quotidien. J’aime les petites gourmandises sucrées et j’aurais peur d’être malheureuse sans tous ces aliments que je raffole.

    J’avais une petite question: ce n’est pas compliqué de choisir ce que tu manges ? Car il y a du sucre dans beaucoup d’aliments donc le choix est restreint.

    Merci pour ce partage d’expérience, des bisous 🙂

    • Merci beaucoup pour ton message Sarah :-).
      Effectivement, il faut apprendre à lire les étiquettes, même pour les aliments dont on ne soupçonnerait jamais qu’ils contiennent du sucre (sauce tomate, houmous, légumes en conserve, tartinade de légumes…). Grâce à ce mois sans sucre, j’en apprends beaucoup. Pour éviter le sucre au quotidien, je cuisine donc maison (jamais de plats préparés), je lis les étiquettes des aliments que j’achète en supermarché / biocoop et utilise des ingrédients principalement bio car le sucre est vraiment l’apanage des industriels. J’ai constaté que les produits en contiennent rarement voire jamais (je pense aux ingrédients salés dont le sucre n’a pas lieu d’être en principe). Et côté gourmandises, j’ai exclu le chocolat et autres gourmandises contenant du sucre. J’avoue que ce n’est pas toujours facile !! Mais, à J-15 avant la fin de mon expérience, je tiens bon !! ^^. Merci pour ton suivi, à bientôt !

  • Bravo pour ton défi ! Suite à l’émission sur le sucre des « mystères du corps humain », moi aussi j’ai lu le livre zéro sucre, mais clairement je ne me sentais pas prête pour un tel défi pour l’instant ! Surtout que mon chéri mange du chocolat après tous les repas, et que ça c’est vraiment dur ^^
    C’est intéressant de voir ton journal, à part le resto, tu n’as pas l’air d’avoir eu d’envies compulsives de sucre ou de symptômes de sevrage…
    Bon courage pour la suite !

    • Un grand merci pour tes encouragements :-). Effectivement, le moment du resto a été le plus difficile à gérer. Mais globalement, ça se passe plutôt bien. Et je ne suis pas d’humeur irritable, ce qui aurait pu être une conséquence néfaste ;-). A très bientôt pour l’heure du bilan !

  • J’étais très intéressée de suivre ce (ton!) mois sans sucre. Vu que tu as l’air gourmande, çà n’a pas dû être évident, raison de plus pour te féliciter. Depuis quelques temps, j’essaie aussi de diminuer les mauvais sucres en évitant les gâteaux et favorisant les fruits mais pas toujours facile pour la gourmande que je suis. J’avais trouvé intéressant dans ton article préparation à ce mois sans sucre, lorsque tu disais de penser à la cannelle et autre épice pour « sucré » un dessert. Bonne continuation sans ce nouveau mode de consommation 😉

    • Merci Virginie pour ton commentaire ! Effectivement, cela n’a pas été évident. Il y a eût des écarts mais surtout beaucoup d’efforts et de bonnes habitudes prises, que je compte bien faire perdurer désormais. Je partage bientôt mon bilan par ici ;-). Bon courage à toi également dans ta diminution de sucres !

  • BEATRICE MILLAN

    Bonjour élodie,
    bravo pour le zero sucre !
    par contre je n’ai pas vu sur ton site le « bilan zéro sucre »
    peux-tu me dire où le trouver ?

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